Skip to main content
Select a menu in the customizer

Temps libre dans la nature


Mon partenaire et moi appartenons à ce groupe. Nous sommes presque toujours à l\’extérieur. Nous explorons des paysages, rencontrons des gens et aimons nous promener dans les bois juste pour le plaisir, sans but précis. C\’est aussi comme cela que nous apprenons que nous ne sommes pas seuls. La plupart du temps, nous essayons d\’éviter les endroits où nous avons la tête en l\’air, mais nous y parvenons rarement. Après tout, dans certains endroits, on peut réussir sans même essayer. Mais c\’est toujours à cause du temps, et c\’est ainsi qu\’à mi-chemin entre Pusteven et Radhošt\’, vous ne rencontrerez peut-être que deux ou trois autres fous, couverts jusqu\’au menton, qui escaladeront nos montagnes malgré le temps qu\’il fait.

Il y avait un blizzard assez fort autour, avec quelque chose comme de la neige, de la pluie et du brouillard, de sorte qu\’on ne voyait pas grand-chose…

po vichřici

En général, on n\’a pas beaucoup de choix quant au temps qu\’il fait, et encore moins en montagne. Là-bas, c\’est du 50/50. Heureusement, cela ne nous surprend jamais, parce que nous le savons et que nous sommes préparés à toutes les éventualités. À l\’exception d\’une situation survenue une fois près de la frontière, lorsque nous avons été surpris par un véritable coup de vent, presque un ouragan, qui a abattu des arbres et fait un bruit d\’enfer. Nous avons plus ou moins compris, nous avons donc fui, mais il nous manquait une centaine de mètres pour nous mettre à l\’abri.

po vichřici

Ce n\’était pas très amusant d\’y arriver, parce que le vent nous envoyait de l\’eau dans les yeux, qu\’il craquait derrière nous et que les arbres se cassaient comme des allumettes. Je me suis trompé d\’orientation dans l\’obscurité, mais heureusement de peu, et nous sommes donc arrivés à temps à l\’abri, pour ainsi dire. Une fois l\’horreur (ou la splendeur ?) passée, deux camions de pompiers et une ambulance sont arrivés. Nous nous sommes dit qu\’ils n\’iraient probablement pas loin. Mais nous n\’avions aucune idée de ce qui s\’était passé. Ce n\’est qu\’une fois rentrés chez nous que nous avons lu qu\’un arbre avait heurté un touriste et qu\’il n\’avait pas survécu. C\’est peut-être lui qui nous avait dit qu\’il ne pleuvrait pas. Comme vous pouvez le constater, un jour de repos dans la nature peut s\’avérer être un véritable contretemps. Nous nous sommes enrichis de cette expérience supplémentaire et, d\’une certaine manière, nous n\’avons pas admis que nous aurions pu finir sous ces arbres nous aussi.